On y est bien
Samedi 10 Juillet après-midi 35 degrés dehors , un temps lourd.
Soixante degrés dedans auprès du four.
Vers 17 heures les premiers arrivants, une quiche, deux trois pizzas, quelques tartes , des tables ....des chaises.....des bouteilles....En quelques minutes la table où l'on entrepose habituellement les mets est saturée, obligés de faire de la place et le four n'est pas assez chaud au vu de la masse qu'il y a à cuire...on remet du bois en urgence.
Dehors les gens font connaissance, dedans on a déjà très chaud et ça ne va aller qu'en empirant, belle soirée en perspective.
Nous n'enfournons que vers 18 heures pour les pains , y compris les baguettes du charron qui ont poussé en direct au four malgrè la chaleur intense. Ensuite tout va vite et les plats chauds : quiche , tartes, pizza et même un baekehof trouvent leur place sur la sole en les tassant bien, Paul s'escrime pour emboîter tout cela.
Finalement à 20 heures pétantes les convives s'installent dans la cour de l'école. Un peu plus de trente adultes et pas mal de marmots. Mon ami Dominique Derain nous fait le plaisir d'être des nôtres et arrose la tablée avec deux magnum de Saint-Aubin , l'un en blanc l'autre en rouge. Le repas est lancé !
La suite? Que du bonheur, notamment lorque nous goûtons les pains qui ont été pétris par Babette (la vendeuse de pain d'Arnaud Marin ) pour qui c'était une première de cuire son pain dans un four à pain et celui confectionné dans l'après-midi par notre trésorière bien aimée qui n'avait jamais fait de pain auparavant (j'étais derrière pour la guider) . Ces pains avaient quelques points commun: tout d'abord la même farine type 80 d'Arnaud Marin ;ensuite d'avoir été faits sur levain enfin le fait que tout le monde les a adoré , il aurait fallu ne manger que ça et c'est là tout le problème on n'a pas mangé que ça ! Les pizzas, les pissaladières, les flammenkueche,la tarte salée de Christine, la saucisson brioché ,le cake aux olives et un petit sorbet au melon présenté en direct qui aurait pu clore ce festin si la Baekehof n'avait pas été prête à cet instant. Ce n'est qu'après qu'on a mangé les dessert avec bien évidemment l'incontournable tarte à la praline, une très belle tarte aux griottes plus quelques autres sucreries qui auraient été perdues si on n'y avait pas fait honneur.
Je crois ne pas me tromper en affirmant que nous avons vécu là un grand moment de convivialité et qu'aucun de ceux qui étaient là ne pourra avoir de motif suffisant pour ne pas être présent l'an prochain y compris Me DURAND 90 ans , bon pied bon oeil qui avait décidé de veiller tard ce soir là......